Blackwater – La Digue 2 (McDowell)

Faites vos jeux, rien ne va plus ! A Perdido, on joue beaucoup ! Mais la folie des dominos qui touche de plein fouet la gent masculine ou les parties de bridge, où affleurent toutes les rivalités sociales de la ville, font figure de jeux d’enfants auprès de la lutte âpre et sans merci qui oppose Mary-Love à Elinor. La Crue (tome 1 de Blackwater) n’était qu’une ouverture… Dans La Digue, ces deux femmes hors du commun…

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Avril enchanté – (E. von Arnim)

UN OUVRAGE « FEEL GOOD » AVANT L’HEURE – Exit les antidépresseurs ! Avril enchanté fait partie de ces livres qui devraient être remboursés par la sécurité sociale. On sourit, on rit beaucoup et en refermant ces 368 pages on se sent heureux, détendu… parfaitement bien. Publié pour la première fois en 1922, cet ouvrage n’a pas pris une ride. Si, dans l’hexagone, les romans « feel good » apparaissent au détour des années 2 000 avec les livres d’Anna…

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Blackwater – La Crue 1 (McDowell)

Impossible de résister à Perdido ! Dès que j’ai reçu le courrier de l’Hôtel Osceola, venu tout droit du passé et mandaté par « la maison d’édition de qualité Monsieur Toussaint Louverture », j’étais perdue ! Les indices inquiétants étaient pourtant là : un courrier daté du 10 avril 1920, une ville qui porte un nom digne du triangle des Bermudes (Perdido signifie « perdu » en espagnol…), un directeur d’hôtel qui vous vante un séjour dont vous pourriez bien ne plus…

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Abandonner un chat (H. Murakami)

On connaissait le chat de Schrödinger, il faut désormais compter avec le chat de Murakami ! Le premier était enfermé dans une boîte, le second est coincé tout en haut d’un pin. Tous deux sont invisibles… A la question, « Le chat est-il vivant ? », la réponse est dans les deux cas identique, « Le chat est mort et vivant. » Car Murakami est Murakami… Si ses romans sont déroutants, les Souvenirs de son père le sont tout autant .…

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Le chant des plaines (K. Haruf)

CES PAGES QUE VOUS NE LIREZ PAS – Les romans de Kent Haruf naissent du silence. Entre les pages imprimées, on parcourt des phrases non écrites, des souffrances sans mots, des tristesses tues, des élans réfrénés, des amours silencieuses… Le Chant des plaines ne fait pas 448 pages mais 896 pages. Ne cherchez pas ces feuillets supplémentaires. Ils sont glissés dans les marges, cachés entre les lignes, dissimulés dans les blancs et les silences. On…

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Le printemps commence le 12 mars

La poésie est partout et… nulle part si ce n’est dans notre regard ! Eclat du ciel, tag griffonné sur un mur, laisse de mer qui ourle la plage, chants d’oiseaux, fleurs hâtivement assemblées, photos épinglées sur Insta… et pourtant nous ne la voyons pas. Le Printemps des poètes (12 au 28 mars) vient nous rappeler qu’elle existe, que, parfois, il est bon de répéter la formule de Lamartine « Oh, temps suspends ton vol » (Le Lac),…

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